jeudi 28 février 2013

Voyager dans le cerveau? et pourquoi pas avec une véritable map brain pour ne pas s'y perdre!

Le gouvernement américain va financer un programme d’ampleur (380 millions de dollars sur 10 ans), afin de cartographier de la manière la plus précise possible le cerveau humain actif « the brain activity map project ». Cette cartographie cérébrale permettrait de mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau dans ses composantes temporelles, organisationnelles, et topographiques.

Excusez par avance la simplicité de cette analogie, dont l’imperfection n’aura d’égal que le charme de mes connaissances encore imprécises, mais c’est un peu comme si on souhaitait connaitre précisément l’ensemble du mécanisme d’une montre à aiguille, de la plus petite vis, au plus petit rouage et qu’on l’on s’évertuait à bien comprendre comment tous ces composants interagissent les uns par rapport aux autres, pour faire fonctionner les aiguilles de la dite montre.

Il existe aujourd’hui différentes techniques permettant d’étudier en partie notre substance grise (Cf l’article de A.Paul Alivistatos et al). L’imagerie fonctionnelle par exemple permet de mettre en évidence l’activation de zones cérébrales, mais ne permet pas d’étude à l’échelle neuronale. Par contre cette technique complétée par de nouvelles (futures ?!) techniques électrophysiologiques (nanotechnologie) basées sur l’exploration non invasive de neurones unitaires, permettraient une réelle cartographie et surtout de comprendre le fonctionnement global du cerveau dans différentes situation physiologiques et pathologiques. Il s’agit là d’un nouveau challenge pour nos têtes pensantes.

Une véritable map brain donc qui permettrait d’aiguiller et de diriger les équipes de recherche dans leur parcours et autre voyage exploratoire à l’intérieur du cerveau.
 

J’veux faire du marketing territorial immédiat, réactif, ludique et à faible coût, c’est possible ?

Oui et ça s’appelle Web 2.0 pour les initiés, community manager pour les plus avisés, ou encore réseau social pour les plus futés.

Pour rappel (et selon Wikipédia) « le community manager ou gestionnaire de communauté est un métier qui consiste à animer et à fédérer des communautés sur Internet pour le compte d'une société ou d'une marque. Profondément lié au web 2.0 et au développement des réseaux sociaux, le métier est aujourd'hui encore en évolution. Le cœur de la profession réside dans l'interaction et l'échange avec les internautes (animation, modération) ; mais le gestionnaire de communauté peut occuper des activités diverses selon les contextes. ».

Petit à petit les territoires s’y mettent aussi, par exemple plus d’une trentaine d’agences de développement économique se sont armées d’une équipe de community manager ou le plus souvent il est vrai d’une personne dédiée (exemple : Invest in Reims).

Les objectifs sont multiples les avantages aussi. Outre l’occasion d’être « à la page » et d’utiliser les outils d’aujourd’hui (PC, smart Phone, Tablette) cela permet de connaître l’opinion des internautes sur un territoire ou une ville et de pouvoir réagir en temps réel, en revanche cela peut être chronophage voir obsessionnel … (cf une vidéo du community manager vu par Groland).

Il est donc possible de distiller toute sorte d’informations, quelles soient courtes (Twitter), un peu plus étoffées (FaceBook ou Google +), ou avec des images (Flickr), ou encore des vidéos (YouTube ou Dailymotion), etc. Il s’agit donc d’être présent sur la toile, de pouvoir communiquer directement avec sa cible en temps réel, de (tenter de) maîtriser sa communication et son image et surtout d’être visible !

Il est en effet plus facile d’écrire une dizaine de lignes sur un réseau social que d’envoyer un courrier. On assiste aujourd’hui à un nouveau mode de communication. Comment ne pas en tenir compte ? On notera également que la fonction de community manager n’intéresse pas seulement les marques commerciales ou les territoires, mais aussi des campus universitaires.

Aujourd’hui il est communément admis que la réputation d’une marque, ou même la notoriété d’un territoire, ne se décide plus en interne, car c’est bel et bien Google qui en décide… et n’en déplaise à certains. La Web-réputation se joue ainsi quasiment en temps réel.

Quelques chiffres à l’appui, pour démontrer l’importance prise par les réseaux sociaux, en 2011 :

  • 7 milliard d’individus sur terre
  • 2 milliards d’internautes
  • 1 milliard d’utilisateur de réseaux sociaux
  • 800 millions d’utilisateurs de Facebook
  • 200 millions d’utilisateurs de Twitter
  • 147 millions d’utilisateurs de Linkedin
  • 800 millions de visites sur YouTube
  • 91% des français utilisent Google comme moteur de recherche

Pour terminer, dans une société où l’information est le nerf de la guerre, les réseaux sociaux sont un canal important. Bien entendu trop d’informations tuent l’information, le deal étant de savoir la trier et la synthétiser. Enfin le phénomène Web 2.0 est suffisamment récent pour que l’on connaisse quelques difficultés à convaincre encore certaines administrations ou entreprises, de son importance (présente et future) et de son utilité.

Ci-joint une vidéo expliquant les fonctions d’un community manager.

mercredi 13 février 2013

City-branding or not city-branding

Je n’évoquerai pas ici les relations entre le branding et l’utilisation du sens ofactif (cf article branding et neurosciences il faut avoir du nez), même si l’on comprendra que le city branding évoque aussi la ville du future et donc toutes sortes d’initiatives pour faire d’une ville, une ville où l’on se « sent » bien.

Ainsi donc Branding et marketing territorial, voici deux termes qui se démocratisent de plus en plus (parfois même à l’excès : cf Marc thébault) et qu’il est aujourd’hui toujours bien vu de prononcer lors d’une conversation élégante et professionnelle autour d’un lunch festif avec des convives de choix ou pas. Par ailleurs croyez le il est plus facile de caser « Branding » et « Marketing Territorial » que « accipitre » ou encore « thuriféraire », bien qu’à la réflexion vous provoquerez un effet de curiosité certain et sans nul doute serez l’épiphénomène d’une soirée banchée.

Revenons au phénomène de city-branding, qui est selon une des quelques définitions que l’on peut trouver, « une discipline du marketing consistant à gérer une marque commerciale ». Bon ça c’est fait !

Ensuite, nous le voyons de plus en plus, les villes s’y mettent, souvenez vous du fameux « I love NY » des années 70, précurseur. Alors une ville est elle un produit comme un autre ? J’espère que non, et j’en suis même sûr, car il y a autant de différence entre le branding commercial et le city branding, qu’entre le marketing produit et le marketing territorial. Mais … oui il y a un mais, il reste des similitudes intéressantes. La ville est finalement un « produit » mais vraiment pas comme les autres !

Il est vrai que nous sommes (faute au marketeur ?!) hyper sensibilisés aux marques et aux logos. Une marque fait référence à un concept, à un message, une attitude, des valeurs etc (une pomme ! une virgule ! les 3 bandes ! un crocodile, etc). On s’attache parfois à une marque, elle peut être fédératrice, bref une marque dit beaucoup de chose et en évoque tout autant, pas étonnant donc que sur ces postulats les villes s’y mettent.

Lyon, Saint-Etienne, Paris, Strasbourg, Rennes, Nancy, Berlin, Amsterdam, etc etc toutes mes excuses auprès des autres villes que je n’ai pas citées car il y en a encore, mais aussi des territoires ; le Limousin, la Bretagne, l’Alsace (plus d’informations cf Vincent Gollain).

Le challenge des villes, aujourd’hui, est de proposer une marque et de promouvoir (et faire accepter) une identité propre et distinctive, une promesse, c’est à la fois complexe, long, audacieux mais extrêmement excitant, motivant, impliquant et fédérateur.

Comme le précise Boris Maynadier, une marque n’a jamais changé le destin d’une ville, par contre c’est une étape qui doit préfigurer l’intention de son changement, ou son changement en cours, c’est l’empreinte de son inévitable évolution vers une ville du future ?

Alors l'image suivante, Toulon or not Toulon?


mercredi 6 février 2013

Gamification, le téléphone portable est il l'arme suprême des Neuromarketeurs ?!

Nous le savons la dopamine, célèbre neurotransmetteur, joue un rôle essentiel dans le système de récompense, dans les phénomènes motivationnels, dans le renforcement positif, etc. A titre de rappel et pour les curieux de neuropathologie, ce même neurotransmetteur est mis en cause dans la maladie de Parkinson, ou la maladie de Huntington.

Il n'en fallait pas plus pour convaincre les marketeurs que le système dopaminergique pouvait jouer un rôle dans les liens (affectifs, motivationnels, etc) qui peuvent unir un consommateur à une marque, voir poussons l'hypothèse à l'extrême dans le comportement d'achat. A titre personnel je trouve toujours délicat de penser que notre cerveau fonctionne en mode on off, où il s'agit d’appuyer sur « un bouton » pour obtenir une réponse.

Or le jeu vidéo semble avoir une influence importante sur le système dopaminergique. Vous trouverez le parallèle osé mais chez les primates l'obtention d'une récompense augmente la sécrétion de dopamine, et ne l'oublions pas nous sommes bien tous des primates...

D'autre études ont montré que l'homme était plus sensible aux jeux vidéos que les femmes. Les régions cérébrales liées au plaisir étant plus stimulées.

Aujourd'hui la généralisation impressionnante des téléphones portables et le nombre substantiel d’applications de jeux, permettent aux marketeurs d’atteindre beaucoup plus de clients en utilisant la « gamification » (le ludique), cf l'article suivant. Même en marketing territorial le phénomène de la gamification se fait petit à petit une place, le jeu en vaut sans doute la peine... (cf l'article de Vincent Gollain : http://bit.ly/1ewNvlw).

Mais tout ceci appel à la critique et certains voient ici un nouveau moyen "dangereux" de manipulation mentale. Pour ma part je pense que le cerveau et son fonctionnement, sont si complexes, qu'on ne peut envisager les choses aussi simplement que:

Jeux / processus ludique-----> activation du système dopaminergique-----> renforcement positif------> addiction ?? Processus d'achat ?? Comportement favorable ??

Bien qu'en regardant la séquence suivante, les questions perdurent et les doutes persistent...

samedi 2 février 2013

Bienvenue chez les cht...open space !


Il est toujours ultra délicat pour un gars du Sud de parler du Chnord ! Mais lorsque l’on est intéressé par les façons dont les territoires œuvrent pour leur attractivité, alors oui on peut le faire.
Avouons le, je suis encore novice en matière de marketing territorial mais j’ai eu l’opportunité d’ouïr avec sérieux et rigueur certains experts en la matière, et quand mon attention est à son paroxysme, ma mémoire me surprend et me rappelant à son bon souvenir (plutôt utile pour sa fonction).

Donc, grâce à Vincent Gollain, j’ai appris que lorsque l'on met en place une stratégie de marketing territorial, il était nécessaire de « segmenter » la clientèle car oui la cible n'est pas formée que par le sacro saint chef d’entreprise cher à tout territoire. Le département du Nord nous le prouve en s’intéressant alors aux institutions, aux décideurs économiques, aux financeurs, et autres partenaires du département et la presse, dans sa campagne Open Space.

C'est étonnant malgré tout de voir un Conseil Général encore actif dans le développement économique, dans une période de bouleversement institutionnel, où ces compétences semblent être allouées à un niveau plus régional.